Château de Monbazillac
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Château de Monbazillac

Planté au coeur du vignoble prestigieux qui porte son nom, la vue qui s'offre depuis les terrasses du parc constitue un panorama extraordinaire sur la vallée de la Dordogne.
 
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 La chanson de Roland

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Héraklius
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Héraklius


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MessageSujet: La chanson de Roland   La chanson de Roland EmptyVen 21 Avr - 4:10

La chanson de Roland


La légende ( Franc - France )
L'empereur Charlemagne régnait glorieusement depuis plusieurs années en France et combattait maintenant avec succès les Sarrasins en Espagne. Il avait ainsi déjà conquis de nombreuses villes espagnoles, mais à Saragosse le roi sarrasin Marsile se maintenait fermement. L'empreur avait tenu un long siège devant la ville, mais sans résultat. Et il fut bien soulagé quand enfin Marsile lui-même proposa de conclure la paix, promettant de se soumettre en définitive aux Français. heureux de la tournure des événements, Charlemagne lui envoya alors son conseiller Ganelon, pour discuter et régler les conditions de paix. L'empreur promit alors de retirer ses troupes devant Saragosse et de retourner en France.

Mais. Marsile était fourbe, et Ganelon avide de richesses. Pour sept cents chameaux chargés d'or et d'argent, Ganelon trahit Charlemagne et lui conseilla de laisser une arrière-garde, quand il quitterait l'Espagne pour couvrir sa retraite vers la France. Composée des plus vaillantes troupes de Charlemagne, lcelle-ci devait emprunter un étroit défilé dans les Pyrénées, et c'est là au col de Roncevaux que les Sarrasins tendirent leur embuscade afin d'exterminer les dernieres troupes de Charlemagne. Privé ainsi ses meilleurs soldats et chevaliers, l'empereur pourrait difficilement revenir en Espagne et entreprendre de nouvelles campagnes contre les Sarrasins.

Charlemagne suivi donc le conseil de Ganelon, et retournant dans son pays, il laissa derrière lui, vingt mille de ses meilleurs combattants pour couvrir sa retraite, en tête desquels se trouvait son propre neveu, le valeureux Roland, avec son ami Olivier et l'archevêque Turpin.

Et il arriva ce que le roi Marsile avait comploté avec le traître Ganelon. Une très nombreuse armée de Sarrasins assaillit l'arrière-garde des Français à l'improviste. Les Sarrasins supérieurs en nombre, car Marsile avait reçu des renforts de l'empereur Boligant lui-même, ainsi que des soldats de Jéricho, d'Afrique, de la terre Turque, des Perses et des Huns. Certains étaient hirsutes comme des porcs, d'autres avaient la tête plantée directement sur les épaules. D'autres encore avaient la peau si dure qu'ils n'avaient besoin ni de cuirasse ni de bouclier. Et parmi ces hommes-là il y en avait de si forts qu'ils pouvaient, à mains nues, briser une lance, broyer un bouclier ou fendre le crâne d'un ennemi.

«Roland, fais sonner ton olifant», conseilla Olivier à son ami. «Le roi nous entendra, et il reviendra à notre secours»

Mais Roland répondit :

«Le roi nous a laissés ici avec vingt mille hommes, et parmi nous il n'y a pas un seul peureux. Nous soutiendrons la lutte seuls.»

Mais le sage Olivier mit encore Roland en garde :

«L'ennemi est très nombreux. Sa supériorité en nombre est incalculable. Sonne de ton olifant!»

Mais Roland refusa encore, et il refusa d'accéder à une troisième prière d'Olivier. Ainsi eut lieu la terrible bataille du défilé de Roncevaux, dans les Pyrénées. Les Français se battaient avec un très grand courage. Roland, Olivier et Turpin avaient déjà asséné des milliers de coups. Les ennemis tombaient de leur monture, celui qui ne pouvait fuir ne trouvait point de pitié. Mais qu'était-ce que la valeur des Français contre tant et tant d'ennemis! Pour un de tombé, il s'en levait dix autres, pour dix fuyards accouraient cent cavaliers de la réserve païenne.

Maintenant, Roland veut bien sonner du cor.

«Trop tard», dit d'une voix désabusée le fidèle Olivier.

«Quand je t'ai dit de sonner, il était encore temps. Le roi aurait pu être déjà ici, et nous ne devrions pas mourir aussi inutilement, tous jusqu'au dernier!»

Mais l'archevêque Turpin s'écria :

«Messire Roland et vous, Messire Olivier, cessez donc ces querelles! Que Roland sonne de l'olifant. Certes l'empreur ne pourra nous venir en aide, mais il pourra nous venger et ensevelir nos corps en terre chrétienne.»

Ce fut ainsi que Roland fit enfin résonner son olifant, dans le défilé de Roncevaux.

L'empreur Charlemagne entendit l'appel de l'olifant dans le lointain, par-delà les montagnes. Il comprit alors que son arrière-garde était attaquée, et il devina aussitôt la trahison de Ganelon. L'armée française, fit immédiatement demi-tour vers les Pyrénées. Charlemagne chevauchait en tête, les cavaliers lançaient l'anathème contre l'ennemi félon, et aucun d'eux ne put cacher ses larmes, devant le spectacle de tant de braves héros dont les cadavres jonchaient le champ de bataille.

Quand l'empereur arriva à Roncevaux, le combat était déjà fini. Sur l'herbe verte, gisaient les vingt,' mille preux de France. Charlemagne et son armée découvrirent en premier les corps d'Olivier et de Turpin, puis ils trouvèrent celui de Roland, la tête tournée vers l'ennemi, pour bien montrer qu'il n'avait point fui : son épée Durandal et son olifant sous son corps, afin de les protéger de la profanation.

Cependant autour des corps des leurs gisaient encore plus nombreux, les corps de leurs ennemis. Et sur les Sarrasins, l'empreur et son armée se jetèrent avec tant de rage que dans cette nouvelle bataille tomba le traître roi sarrasin Marsile et le fils de l'empereur Boligant. Ce dernier contemplait avec stupéfaction et désespoir la déroute de sa si grande armée.

Charlemagne repoussa ce jour les Sarrasins jusqu'à Saragosse : il fit détruire les portes et s'empara de la fière cité.

Les héros de Roncevaux, Roland, Olivier, l'archevêque Turpin et les vingt mille combattants furent enterrés solennellement. Leur sacrifice n'avait pas été vain. L'orgueilleuse et forte Saragosse avait enfin été vaincue, et la puissance des Sarrasins en Espagne avait subi un coup très rude.

Le traître Ganelon, lui non plus, n'échappa pas à un châtiment juste et mérité. Tout près de Paris, dans un pré, il fut écartelé et mis en pièces par quatre forts chevaux.




Origine de la légende
La Chanson de Roland est la plus ancienne et la plus célèbre chanson de geste française. Très connue au Moyen Âge, elle tomba dans l'oubli et ne fut publiée qu'en 1837, d'après un manuscrit de la bibliothèque Bodléienne d'Oxford. Elle a sans doute été composée à la fin du XIe siècle en Normandie.

Il est tout aussi difficile d'attribuer la Chanson de Roland à un auteur. Le dernier vers de l'épopée semble apporter une indication: «Ci falt la geste que Turoldus declinet.» Mais nul n'a su, en dépit de nombreuses thèses (Turoldus est-il l'auteur, le récitant ou le copiste de l'œuvre?), exactement expliquer la présence de ce nom.

La Chanson de Roland est composée de 4 002 vers décasyllabiques groupés en laisses assonancées (strophe composée sur la même voyelle d'appui). C'est l'histoire de la mort du paladin légendaire Roland, neveu de Charlemagne, et des douze pairs surpris à l'arrière-garde de l'armée, en revenant d'une expédition en Espagne. Par la trahison de Ganelon, Roland et les siens sont surpris dans un défilé des Pyrénées par les Sarrasins de Marsile. Les Francs mettent deux armées en fuite, mais succombent à une troisième, en manifestant leur courage par des prodiges de valeur. Roland refuse longtemps de sonner de son olifant d'ivoire pour appeler Charlemagne à l'aide. Les douze pairs, dont Olivier et l'archevêque Turpin, sont morts. Resté seul, Roland cache Durandal (son épée), sonne du cor et meurt, tendant son gant à Dieu. Mais Charlemagne a entendu l'appel et revient venger son neveu. Marsile est tué. Les Sarrasins sont décimés, et le traître Ganelon mis à mort. La fiancée de Roland, la belle Aude, meurt de chagrin en apprenant la fin du paladin.





L'histoire (778)
Un fait historique est à l'origine de ce premier chef-d'œuvre de la littérature française. À la demande d'un chef sarrasin en révolte contre l'émir de Cordoue, Charlemagne avait organisé une expédition en Espagne en 778. Une révolte des Saxons contraignit l'empereur à rentrer précipitamment en France. Alors qu'il repassait les Pyrénées, son arrière-garde est surprise par les Basques dans le vallon de Roncevaux. C'est là que Roland, préfet des Marches de Bretagne, aurait péri, selon un texte postérieur à l'événement, la Vita Karoli d'Eginhard (vers 830).

C'est moins le rappel infidèle du fait historique que sa signification qui a commandé l'épopée. Le récit devient ainsi le poème du sacrifice héroïque magnifiant l'esprit de croisade. En inventant le personnage de Roland, ou plus exactement en le réinventant, pour illustrer le thème fondamental du chevalier qui meurt conscient de sa double allégeance, à son suzerain et à Dieu, l'auteur a créé l'une des plus belles «figures» du Moyen Âge et de la littérature. Le poème, qui fait une grande part au merveilleux chrétien, est tout pénétré du sens de l'honneur et de l'amour du preux pour «la douce France»..





L'épée de Roland - Durandal
La légende mentionne que Roland aurait tenté de casser sur un rocher son épée Durandal pour qu'elle ne tombe pas aux mains des Sarrasins, mais c'est le rocher qui se brisa.

Ne réussissant pas à briser son épée Roland pria l'archange Saint Michel de l'aider à la soustraire aux infidèles. Ainsi il la lança de toutes ses forces vers la vallée mais traversant les airs sur des kilomètres, Durandal vint se planter dans le rocher du sanctuaire de Rocamadour.

Ainsi elle y est encore, vieille et rouillée , fichée au dessus de la porte de la chapelle Notre Dame.
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